Echos de la presse

Hans Jürgen Kanty SangSchlag Solo pour voix et batterie.

Grâce à son travail expérimental dans le domaine du théâtre et de l'improvisaton musicale, le batteur Hans Jürgen Kanty fait, depuis des années, partie intégrante de la scène musicale. A côte de nombreux d'autres projets, il présente son spectacle «Solo Zyklus-SangSchlag» en Allemagne et à létranger. Le «Solo SangSchlag» est un mélange de percussions, bruitage et voix, très charactéristique de l'auteur, un morceau de théâtre musical qui nou emmène, avec son équipement minimaliste aux limites de la musique, A côté d'instruments de musique convetionnels et de voix, il utilise des robots ménagers, des jouets et même des produits alimentaire qu'il fait vibrer, battre et sonner. Bien qu'utilisant des moyens très simples, Kanty fait preuve dans ses concerts d'une grande virtuosité et produit des effets parfois comiques et souvent surprenants.

Commentaire

Gregor Willmes dans le quotidie WAZ à propos de «SangSchlag»

«Kanty est maître dans l'art de transformer des bruis en musique. Déjà dans les années 60 J. Cage a introduit des objets de tous les jours dans la musique contemporaine. Kanty s'insère dans cette tradition et y ajoute par son talent créateur de nouvelles facettes. Ainsi le pic vert en plastique qui tape sur le tambour fait autant partie du programme que la batterie et la voix de l'auteur, voix qu'il utilise comme un instrument en vocalises sans paroles. «Wandlungen» (transformations), le premier morceau de son spectacle «SangSchlag» est très rythmé. Un rythme simple est présenté comme s'il s'agissait d'un rite de conjuration du sort. Petit à petit, les structures deviennent plus intenses, les rythmes plus complexes mais le rythme de base continue à retentir longtemps après que Kanty ait cessé de le jouer. Dans le morceau «Entstehung und Zerstörung» (Naissance et Déstruction) il utilise davantage de bruits: Kanty fait bruire des bulles dans un seau d'eau et produit des sonorités fascinantes en faisant vibrer un archet de contrebasse contre le bassin. Sa façon de faire rappelle par moments le nouveau théâtre musical de Mauricio Kagel.